Accoglienza > Libro d'oro > Aggiungi una testimonianza
- Bolouch Tom FR
Visite surprenante, douce et drole de l'univers d'un artiste formidable. Il eveille la curiosité et la réflexion des petits et des grands, dans un cadre magnifique qui se fond dans la nature. Le lieux et les personnages valent le détour, et vous promettent de passer un moment très agréable.
- Schérer René FR
Montagne magique
Ecarter le rideau de la bruyère épaisse où l'on reste plongé jusqu'à micorps, emboîter ses pas dans le sentier raboteux, trébucher, suivre ses détours, ses méandres.
Commence alors ce qu'il me plaîrait d'appeler « le parcours », à la Fourier : une suite progressive de plaisirs de découvertes accumulés.
Un enchantement de forêt vierge, où soudain on se heurte aux pattes raides d'un échassier, où l'on voit se dresser un cou interrogateur, briller, inquiets, deux yeux vifs : héron, grue ou ibis, peu importe. Rien ne bouge. Pas plus le serpent qui ondule sur une branche, que le lézard qui se retourne, le singe qui se balance. Car tout est immobile, bien que tout soit vivant que tout, sans conteste, respire la vie.
Vivant, mais bricolé, arraché aux détrituts des décharges, aux souches déracinées, aux découvertes minérales du hasard: tige, ressort, engrenage ou poulie ; verroterie, métal ou bois mort.
C'est que l'oeil de lynx de JeanLuc a su y déceler l'étincelle de l'âme, ses mains de sorcier, insuffler à ces matières amorphes, inanimées, la puissance du vivant.
Démiurge en vérité, il donne la vie, rend littéralement sensible, visible, la formule d'Antonin Artaud d'un « corps sans organe » auxquels les philosophes Deleuze et Guattari ont conféré une valeur de concept philosophique, concept éminemment fécond pour cette vie inorganique des formes qui est le propre de l'art ;
Nous suivons notre parcours, dans ce véritable paradis terrestre, au sens grec du paradis (paradeison) qui est enclos ou parc animalier ; échappant encore à l'accolade de chimpanzés inattendus et du serpent familier d'Eve, pour finir sur le dos gris d'un crocodile de granit qui nous cligne de l'œil amicalement parmi les fleurs d'un potager qu'illuminent asters et capucines entremêlés.
Art de bricolage, aije écrit, de rencontres ; mais dont les lettres de noblesse se sont inscrites dans la forêt équatoriale du Douanier Rousseau, dans le « Ballet mécanique » d' Oskar Schlemmer, qui enseigna au Bauhaus de Paul Klee, deWladimir Kandinsky.
Schlemmer qui, à la manière de Kleist avec ses marionnettes, qui logeait leur âme en leur centre de bois, logeait celle de ses danseurs parmi les enveloppes métalliques dont il les revêtait.
Dans les détritus dont tu les composes, n'estce pas également, cher Jean Luc, non seulement la matière des corps animaux que tu traites, mais leur âme ?
Écrit pour JeanLuc le 18 octobre 2016, qui, dans le calendrier Romain est fête de Saint Luc.
René Schérer,
>Paris, le 18 octobre 2016
- dexpert marie-pierre et guy FR
l'accueil est très sympatique,les creations originales rendent le lieu féérique.Nous hésitions à faire le parcours mais pour notre plus grand plaisir avons trouvé un univers insolite fait de personages tout droit sortis de l'imagination fertile des artistes.Trés belle visite.Marie-Pierre et GUY
- jakpit Jak FR
Ici, Chez Kroli des moments à vivre intenses, où le regard s’étonne, admire, où l’esprit est en éveil, deux artistes à l’accueil chaleureux à voir absolument si vous passez par là
Nous en gardons un souvenir inoubliable, et ne resterons pas longtemps sans revenir
Michelle et Jacqueline
- Magnes Valérie FR
Un grand merci pour cette belle visite où Jean-Luc a bien pris le temps de tour nous expliquer.
N'hésitez pas à venir prendre votre dose artistique si vous passez dans le coin, ça vaut vraiment le coup :)
Val et Jul
- Martin Christine FR
tout simplement pour dire merci pour cette formidable visite d'ou te viennent toutes ces inspirations, soirée très agréable, pour les yeux et les papilles